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Les différentes aides à la création ou reprise d’entreprise

Pour faciliter la création ou la reprise d’une entreprise, le recours aux aides financières peut s’avérer intéressant. Une identification préalable du dispositif qui convient est nécessaire. Cela permet de jouir des aides adéquates à l’entreprise. Pour cela, des conditions sont à respecter. On parle notamment de l’éligibilité de l’entrepreneur, l’activité ainsi que l’implantation de son entreprise.

Zoom sur les dispositifs d’aides

Qu’il s’agisse de création ou de reprise, les projets de montage d’entreprise bénéficient d’un accompagnement de choix. L’État, les collectivités ou encore les institutions privées accordent des dispositifs d’aide à destination de ces porteurs de projet. Ces aides peuvent se décliner sous plusieurs formes pour un micro entrepreneur :

–        Somme d’argent (prêt, subvention, bourses…) ;

–        Allègement fiscal : crédit ou exemption ;

–        Allègement social ;

–        Formation et conseils ;

–        Accompagnement tout au long du projet.

Lorsqu’on évoque les dispositifs d’aide à la création d’entreprise, on a tendance à omettre ceux concernant l’accompagnement et l’accueil. À noter qu’ils sont accessibles et éparpillés sur tout le territoire français. Or, cette aide est cruciale, dont l’objectif est de se déclarer et tout déployer pour un aboutissement positif du projet.

Qui est concerné par les aides ?

Ces dispositifs d’aide des entreprises s’adressent :

–        Aux secteurs d’activité particuliers ;

–        Aux entreprises implantées dans une zone précise ;

–        Aux entrepreneurs avec un statut ou un profil particulier ;

–        …

Classement des aides selon leur finalité

Pour que les porteurs de projet puissent facilement se retrouver, les dispositifs d’aide sont catégorisés selon leur objectif.

Objectif : lutte contre le chômage et insertion ou réinsertion professionnelle

Dans cette catégorie, il existe plusieurs dispositifs intéressants, dont :

– l’ARCE qui est un dispositif octroyé par Pôle Emploi. Il correspond à 45% du reste des allocations chômage du porteur de projet ;

– l’ARCE, qui est une exemption de charges sociales pour la nouvelle entreprise ;

– le maintien des allocations chômage, du RSA ou de l’ASS lors de la phase de démarrage ;

– les aides de l’Agefiph, à destination des personnes handicapées ;

– le prêt d’honneur solidaire, qui est un prêt à taux zéro pour les porteurs de projet. Il est toutefois accordé sous certaines conditions.

– les garanties bancaires proposées par France Active.

Objectif : redynamisation d’un territoire

L’État « récompense » les entreprises qui choisissent de s’implanter dans les zones à faible dynamisme. Le porteur de projet peut accéder à :

–        Une prime d’aménagement du territoire, si le projet permet de générer au moins 20 emplois sur le territoire ;

–        Des exonérations fiscales pour les zones urbaines ou rurales prioritaires ;

–        Des exemptions d’impôts pour la reprise d’une entreprise en liquidation ou redressement judiciaire ;

–        Des allègements quel que soit le régime fiscal pour la Corse ; etc.

Objectif : sensibilisation à la création de startups dans l’innovation

Les jeunes sont fortement encouragés à créer une entreprise dans l’innovation et la technologie. Les aides allant dans ce sens sont entre autres :

–        Les crédits d’impôt de recherche pour couvrir les dépenses en recherche et développement ;

–        Le JEI et JEU, qui sont des exonérations fiscales et sociales ;

–        Les financements spécifiques ; etc.

Objectif : redynamisation des autres secteurs

Certains secteurs sont à la traîne. Les dispositifs d’aide incitent les porteurs de projet à œuvrer dans ces secteurs comme la presse, l’agriculture, le tourisme, les librairies, la filière bois ou encore les métiers d’art.

Objectif : renforcement du financement à destination des jeunes entreprises et accès facile aux crédits bancaires

Il s’agit entre autres :

–        Des solutions de soutien aux petites entreprises via des microcrédits ;

–        Des prêts d’honneurs ;

–        Des garanties d’emprunt ;

–        Des réductions fiscales ;

–        Des fonds d’investissement ; etc.

Afin d’accéder à ces dispositifs d’aides, les porteurs de projet doivent présenter un dossier complet. Généralement, il doit contenir un plan de financement ainsi que d’autres éléments complémentaires selon le dispositif demandé.

Comment trouver des informations fiables ?

Comme il est facile de se perdre parmi les différents dispositifs, il convient de chercher l’information au bon endroit :

–        Dans la base de données nationale des aides publiques aux entreprises ;

–        Sur les sites régionaux dans la rubrique « création/reprise d’entreprise » ;

–        Sur les réseaux d’accompagnement ; etc.

Bon à savoir

Une fois l’entreprise créée, l’entrepreneur peut accéder à d’autres dispositifs dits de « soutien » pour son entreprise. Le but est d’aider l’entrepreneur en vue d’un aboutissement positif de son projet d’activité professionnelle. Il s’agit entre autres :

– des accompagnements pour les entreprises déjà montées ;

– des accompagnements pour les projets de cession ;

– des aides européennes ;

– des mesures de soutien à destination des entreprises en difficulté.

Pour chaque cas, il est important de faire le tour sur les avantages et les inconvénients de chaque formule. Les aides sont également disponibles pour les auto-entrepreneurs. Pour la réalisation du projet, des solutions financières sont mobilisées tant sur le plan privé que public. Quel que soit le type d’activité, l’essentiel est de se faire aider et se faire accompagner à chaque étape.

Olivia

Je suis un expert en marketing web avec une passion pour les chats. J'aide les petites entreprises à développer leurs ventes tout en faisant ce qu'elles aiment : écrire sur internet.

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