Certains employeurs ont parfois quelques doutes concernant la véracité d’un arrêt de travail. Il est possible de demander une contre-expertise, cette démarche permet de vérifier rapidement si la situation nécessitait un tel aménagement.
La contre-expertise médicale permet de vérifier la validité de cet état de santé
Les salariés ont-ils l’habitude d’abuser de la situation en demandant un arrêt maladie ? Les professionnels de la santé délivrent-ils ces documents sans être rigoureux ? Malheureusement, certains contextes montrent quelques négligences, d’où l’intérêt de procéder à une contre expertise médicale. Cette dernière est déclenchée surtout lorsque les employeurs ont quelques doutes concernant une pathologie, un accident, une maladie… Il est préférable de noter que cette intervention est tout à fait légale puisqu’une mention est visible dans le Code du travail. Un professionnel est ainsi invité à réaliser des examens médicaux supplémentaires afin de lutter contre l’absentéisme abusif qui devient problématique pour la productivité et la rentabilité d’une entreprise.
Cette pratique est parfaitement autorisée par le droit français
Une première étape peut être réalisée notamment pour savoir si la situation nécessite un arrêt de travail. C’est une simple visite médicale demandée par l’entreprise qui lui permet de vérifier si les symptômes sont réellement au rendez-vous. Dans le cas d’un doute un peu plus important, la contre-expertise vient identifier la véracité de ce contexte concernant par exemple une maladie professionnelle ou un accident du travail. Bien sûr, un employé doit se retrouver à son domicile pendant le délai de son arrêt. La visite s’effectue ainsi chez lui en se focalisant sur les heures de sortie autorisées. Deux motivations poussent les sociétés à agir de la sorte en faisant référence au droit médical.
Une journaliste a été licenciée à cause d’un arrêt de travail apparemment injustifié
En effet, elles peuvent justifier ou non une absence prolongée afin de limiter au maximum les fraudes à la sécurité sociale. Elles veulent également effectuer un état des lieux, car, si l’arrêt est conséquent et surtout validé, elles doivent prendre leurs dispositions avec par exemple l’embauche d’un CDD pour faire face à cette longue absence. Il est tout de même préférable de noter que les personnes susceptibles de mentir peuvent écoper d’une lourde sanction comme un licenciement pour faute grave. Ce fut le cas pour une journaliste qui a été apparemment piégée par Facebook après la publication d’une photo.
Olivia
Je suis un expert en marketing web avec une passion pour les chats. J'aide les petites entreprises à développer leurs ventes tout en faisant ce qu'elles aiment : écrire sur internet.